Finance : quels risques avec la marge de crédit hypothécaire ?
Si le droit au logement est un rêve pour tous, seuls les plus chanceux peuvent le matérialiser. En outre, les bénéficiaires de crédit immobilier ont l’opportunité d’investir et de rembourser le capital dans le temps. On retrouve aujourd’hui plusieurs types de crédit immobilier. Cet article se penchera surtout sur la marge de crédit hypothécaire. Mis à part les avantages qu’il propose, ce produit financier admet aussi des risques.
Qu’est-ce qu’une marge de crédit hypothécaire ?
En finance une marge de crédit hypothécaire fonctionne comme un crédit renouvelable. L’emprunteur peut demander une première somme, la rembourser et renouveler à nouveau la mise suivant un plafond fixé à l’avance. Ce montant maximal correspond à 65% de la valeur marchande de sa maison. D’où le terme « marge de crédit hypothécaire. » À noter que cette forme de crédit est également une garantie de remboursement du capital investi. En effet, le créancier a le droit d’utiliser le bien immobilier à ses fins personnelles jusqu’à ce que le prêt soit remboursé. Sachez que la marge de crédit hypothécaire peut être associée ou non à une hypothèque.
La marge de crédit avec hypothèque
Cette première forme de crédit est également appelée prêt hypothécaire sur valeur domiciliaire. Il s’agit d’une marge de crédit avec « hypothèque à terme fixe. » Dans ce cas, l’échéancier est défini à l’avance avec un schéma d’amortissement constant. Le tableau associé permet de renseigner le montant des intérêts à payer et du capital à restituer chaque mois. L’emprunteur doit satisfaire une condition pour obtenir cette offre. En outre, il doit disposer d’au moins 20% du montant du capital initial. Petite illustration, s’il achète un bien à 350 000€, sa mise personnelle doit être supérieure ou égale à 70 000€. Etudiez bien votre finance avant de vous lancer.
La marge de crédit indépendante
La marge de crédit indépendante admet seulement quelques différences avec la première option. En effet, le principe est le même, sauf que le bien n’est pas mis en hypothèque. La marge de crédit indépendante admet également un plafond de prêt de 65% et un remboursement à terme fixe. Par contre, l’emprunteur doit apporter plus de contributions dans l’acquisition du bien.
Au lieu d’un fonds personnel de 20% sur le prix d’achat du bien, il doit disposer 35% du montant à investir. Si on reprend donc l’exemple précédent, l’intéressé doit être en capacité de débloquer 122 500€ au moment de l’achat.
Quelles différences avec le prêt immobilier classique ?
La marge de crédit hypothécaire n’a rien de commun avec le prêt immo classique. Tout d’abord, il s’agit d’un crédit renouvelable à chaque fin d’amortissement du capital emprunté. Cela veut dire qu’au fur et à mesure que le crédit se reconstitue, il y a des risques de surendettement. Par contre, les mensualités s’avèrent plus allégées que celles des prêts classiques. En effet, le taux d’intérêt d’une marge de crédit hypothécaire est assez faible.
Finance : les risques de surendettement
Prenez le temps d’évaluer votre besoin avant de contracter une marge de crédit hypothécaire. Votre finance pourrait en pâtir si vous n’aviez pas suffisamment évalué les risques. En effet, cette forme de crédit n’est pas faite pour les personnes à revenus instables. Elles risquent de s’enfoncer dans une spirale d’endettement. Puisque l’emprunteur a toujours droit à un renouvellement du prêt, il peut être tenté de faire plus d’investissement. En théorie, vous pourrez donc vous endetter plusieurs décennies sans que vous ayez épuisé vos dettes. Au final, l’emprunteur peut être dépossédé de votre bien en cas de défaut de remboursement. Cette éventualité n’est pas à prendre à la légère.